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Cette fédération est née sous l’impulsion de passionnés du chien de race. Leur expérience de la cynophilie ainsi que leurs craintes de voir l’élevage du chien de race dépérir, les a incité à proposer une alternative. Le mode de sélection d’aujourd’hui qui veut « améliorer » a engendré une uniformisation et la production de chiens de plus en plus spectaculaires et hypertypés. Vous trouverez le détail de notre programme vers une nouvelle cynophilie, dans le paragraphe « Nos missions »

La privatisation de la génétique canine décidée en 2011 par la loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit, nous a décidé à proposer un schéma de sélection différent, de bannir les termes « amélioration des races » de notre vocabulaire, de mettre fin au culte du champion et de permettre aux éleveurs de proposer des chiots sains et socialisés au public.

Nous avons adapté nos fonctionnements aux préconisations et constats du rapport du CGAEER.

Nous sollicitons régulièrement le Ministère de l’Agriculture pour obtenir un agrément afin de rendre nos pedigrees internationaux valables en France et pour permettre l’ouverture à plusieurs opérateurs dans la gestion de la généalogie canine.

Notre comité directeur est composé d’un groupement de personnes aux formations et expériences diverses. Chacun a un pouvoir de décision et non un avis uniquement consultatif.

LES MISSIONS 

Alliance Canine Française s’est fixé pour mission d’améliorer la sélection du chien de race afin d’aboutir à terme à la production de chiens de race en bonne santé et au caractère équilibré adapté à la fonction à laquelle ils sont destinés.

Le mode de sélection d’aujourd’hui qui veut « améliorer les races » a engendré une perte de gènes préjudiciable à la bonne santé des chiens. La diversité génétique a été réduite par le triomphe d’un nombre de champions restreint sur-utilisés par les éleveurs. Dans ce contexte, des couleurs, des particularités, des caractères et des compétences d’utilité ont malheureusement disparues. L’hyper-type spectaculaire devient la normalité, avec souvent, son cortège de problèmes de santé, de longévité, de comportement et de souffrance animale.

Les dernières lois encadrant l’élevage canin, rendent de plus en plus difficile le métier d’éleveur passionné. Les procès contre les éleveurs se multiplient, les contraintes administratives et financières aussi. Tout en restant prudent sur notre possibilité d’agir afin d’adapter ces lois et ces contraintes aux éleveurs/sélectionneurs, nous avons la volonté de tenir un rôle actif et un rôle de veille dans tous les aspects réglementaires et législatifs. Dès à présent, AFC a signé une convention avec un organisme de médiation : MEDIAVET.

L’augmentation des tests génétiques, si intéressante quelle soit, ne résout pas la cause de la multiplication des maladies. Le risque est de voir se développer des maladies pour lesquelles aucun test n’existe ! La solution nous parait donc être dans le maintien de la diversité génétique  Au lieu de réduire le nombre de reproducteurs, il faut au contraire l’augmenter !

Afin d’augmenter la diversité génétique dans les races où elle manque cruellement, nous autoriserons la retrempe. Elle sera encadrée par des programmes transparents et menés en accord avec les éleveurs qui souhaiterons utiliser ce concept. Après tout, la quasi-totalité de nos races actuelles ont été améliorées par nos aïeux grâce à des croisements de races proches…

Pour nous, le salut des éleveurs de chiens de race réside dans un mode de sélection permettant une plus grande diversité génétique. Cela passe dans un premier temps par la voie de la formation professionnelle initiale et permanente. Ces formations, lorsqu’elles seront prêtes, auront pour thèmes la morphologie du chien, les modes de sélection non basées sur la consanguinité, la législation, la bientraitance dans l’élevage (incluant la volonté d’inverser la mode de l’hyper-type qui amène des causes de souffrance à l’animal), la socialisation des chiots en vue de leur adaptation à leur vie future… et d’autres thèmes à la demande des éleveurs.

Cela passe aussi par une organisation totalement différente des manifestations canines et de la valorisation des reproducteurs. Selon Raymond TRIQUET, grand cynophile, traducteur des standards de la FCI, sauveur de la race du Dogue de Bordeaux : « Il existe une solution définitive pour lutter contre l’hyper type. Éliminez-en la cause, supprimer les expositions ». Il ajoute que « l’avenir d’une race n’est pas sur les rings ! Il existe un autre monde celui de l’éleveur qui ne sélectionne pas seulement sur des critères de « beauté » mais dans le respect du standard et sur un ensemble de critères basés sur l’amour du chien, la mesure et le respect de l’animal. »

Nous n’irons pas jusqu’à la suppression des manifestations, car nous pensons que ces rassemblements sont importants pour les échanges entre éleveurs, mais aussi pour la sélection. Comme Raymond TRIQUET et d’autres cynophiles, nous proposons que les chiens ne soient plus jugés les uns par rapport aux autres, mais tous ensemble par rapport au standard. Ce qui signifie, qu’il n’y aurait plus de classement, mais le juge attribuerait des points à chaque chien proche du standard, apte à conserver les qualités de sa race. Les exagérations de points du standard (hyper-type) ne seront pas admises. Les chiens spectaculaires, hyper-typés ou présentant des caractéristiques mettant en péril la santé et/ou le bien être animal ne seront pas primés. Ainsi, l’obésité, la nanification à l’excès, ou au contraire la production de chiens trop lourds, trop grands, ceux au nez trop court, ceux aux arrières mains trop angulées ou au dos trop descendant ne seront pas primés ! Il faut revenir à la raison et penser à la qualité de vie de l’animal avant de penser à la « gloire ».

Ce système de valorisation de plusieurs reproducteurs favorisera de fait, la diversité génétique. Ainsi que le dit Mathieu MAURIES, membre du comité d’AFC, éleveurs de montagne des Pyrénées (patous), de bouledogue français, d’old english bulldog, éleveur de moutons, de chèvres, d’ânes, ingénieur agronome : « La variabilité génétique est un outil indispensable à tout éleveur. Elle permet de faire évoluer une population de chiens en fonction des contraintes du milieu : physiques, économiques et sociales, qui sont, elles aussi évolutives. La notion de race, telle qu’elle est connue de nos jours, reste très récente. La standardisation des races canines qui fige les populations dans des types précis va à l’encontre de leur variabilité génétique. Cette standardisation rigide constitue un handicap pour toute évolution d’une race canine. Elle constitue un appauvrissement génétique en favorisant une consanguinité lorsque certains reproducteurs mâles sont utilisés intensivement ». (Mathieu MAURIES in Le Montagne des Pyrénées éditions A Façon 2016).

L’uniformité souhaitée dans les standards actuels ne sera pas recherchée. Les couleurs ou particularités qui ont disparu dans ce mouvement d’uniformisation seront à nouveau acceptées afin d’enrichir la variabilité génétique.

La morphologie ne sera pas le seul moyen d’accéder à un titre de champion.  En ce qui concerne la santé, toutes les maladies exprimées par le sujet seront prises en compte, pas uniquement celles détectées par les tests génétiques, mais aussi la capacité à se reproduire naturellement.

AFC veut également moraliser l’élevage canin en tenant compte du bien être animal, mais aussi de la satisfaction des propriétaires. Ainsi, un label de qualité de la prise en charge des reproducteurs au sein de l’élevage sera créé. Les critères ne seront pas forcément ceux décrit par la loi mais tiendront compte de la qualité relationnelle, de la propreté des locaux et des chiens, des activités proposées aux animaux, etc. Les résultats obtenus lors des manifestations ne seront pas pris en compte dans ce label.

Si vous pensez que notre programme ambitieux et innovant a besoin de vos compétences et votre dynamisme, si vous pensez que nos valeurs rejoignent les vôtres, n’hésitez pas à adhérer pour faire entendre votre voix !

REVUE DE PRESSE :

Article paru en octobre 2016 dans la Semaine Vétérinaire

Article paru sur le site PET IN THE CITY en mars 2017